Le film propose le récit, à travers certains de ses acteurs, de la lutte victorieuse de Plogoff contre le projet de centrale nucléaire à la Pointe du Raz. Dans un deuxième temps, il explore la pertinence de la mémoire au regard des luttes d’aujourd’hui.

Projeté à Plabennec, en présence de la réalisatrice, le jeudi 22 novembre 2018, 20h30. Espace culturel "le champ de foire", Rue de Penquer. Entrée libre.

Qui s’y frotte s’y pique ! Plogoff, petit bourg tranquille, situé à quelques jets de dolmens de la pointe du Raz, semblait être le lieu idéal pour offrir aux Bretons leur première centrale nucléaire. C’était sans compter sur la capacité de résistance de la population. Dès l’annonce du projet, en décembre 1974, un petit groupe entre en lutte. Ils créent un Comité de défense de Plogoff…
31 mars 2020, Coronavirus. Dominique Agniel met le film en vision libre.
Plogoff mon amour, mémoire d'une lutte

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Voir aussi :
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Plogoff, un combat pour demain. C’est un livre.
C’est d’abord la chronique du premier combat victorieux contre le lobby nucléaire : celui de la population de Plogoff dans la Pointe du Raz et des comités qui la soutenaient.
C’est aussi un document utile à tous ceux qui, aujourd’hui, reprennent ce combat. Que ce soit contre l’EPR de Flamanville ou contre l’aéroport de Notre Dame des Landes.
C’est pourquoi nous avons souhaité mettre ici cet ouvrage à votre disposition. L’auteur sera cependant très heureux de recevoir vos commandes (voir ci dessous).
première mise en ligne 16 avril 2007.
Plogoff a gagné ! En moins d’une seconde la joie explose, dans le local de Radio-Plogoff, en ce 10 mai 1981.
Pour la première fois, une résistance de cinq ans, marquée par les affrontements de six semaines d’enquête publique, a fait reculer le colosse EDF et le lobby nucléaire.
Près de 25 ans plus tard un livre, "Plogoff, un combat pour demain" retrace les étapes essentielles de cette lutte.
Il nous mène à la Pointe du Raz mais il s’inscrit également, de Malville au Larzac, dans le contexte des luttes menées en France dans les années 1970/1980.
Il parle de Three mile Island, de Tchernobyl et des risques que nous fait courir la dissémination nucléaire.
Il parle de l’effet de serre, du réchauffement climatique et rappelle l’espoir né à Plogoff d’expérimenter, à une échelle locale une politique d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables.
Il rappelle les promesses non tenues et les 20 années perdues.
Ecrit, avec une volonté narrative, c’est un travail de mémoire qui, au-delà du mythe de Plogoff, cherche à situer les responsabilités politiques d’hier et d’aujourd’hui au moment où le gouvernement français relance la politique de dissémination nucléaire de la France au travers des centrales EPR (European Pressurised Réactors).